Qu’il s’agisse d’une maison d’habitation, d’un lieu de travail, d’une usine ou d’un quelconque établissement, l’isolation est un élément qu’il ne faut jamais négliger. En effet, une grande déperdition de chaleur dans un bâtiment nuit au confort de ses occupants, implique une forte consommation énergétique et favorise la détérioration et le risque de gel des différents équipements durant l’hiver. Pour réduire au maximum cette déperdition de chaleur, il est important d’optimiser l’isolation dans certaines zones d’une construction ? Quelles sont ces zones et quelles techniques utilise-t-on pour procéder à leur isolation ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Le toit : première zone de déperdition de chaleur
Les études de performances énergétiques dans les bâtiments tendent toujours à considérer le toit comme la première faille en matière d’isolation. En effet, il faut savoir que la densité de l’air chaud est plus faible par rapport à celle de l’air froid. C’est la raison pour laquelle cet air chaud a tendance à monter tandis que l’air froid va se rapprocher du sol. Ainsi, si la toiture n’est pas isolée convenablement, c’est là que la chaleur va s’échapper en premier lieu. Une mauvaise isolation dans cette zone peut causer 20 à 30 % de déperdition de la chaleur.
L’isolation de la toiture commence par le remplissage des combles perdus, cet espace libre, présent entre le toit et le dernier étage. La technique utilisée fréquemment consiste alors au soufflage. Un appareil souffleur va donc remplir le comble de matériaux isolants. Vous pouvez en apprendre davantage sur l’isolation dans cet article : https://www.lowcalbat.fr/nos-clients/isolation-collectivites/
La deuxième technique pour renforcer l’isolation du toit est appelée sarking. Il consiste en l’installation de panneaux isolants sous la couverture. Il est surtout pratiqué lors de la rénovation de la toiture.
Les murs constituent le gros du travail
En effet, l’optimisation de l’isolation du mur constitue sans aucun doute l’un des travaux les plus importants dans ce domaine. En effet, la déperdition de chaleur peut atteindre les 25 % sur l’ensemble des murs. Pour réduire la déperdition de chaleur, les professionnels ont alors le choix entre trois méthodes : l’isolation des murs intérieurs, l’isolation des murs extérieurs et enfin l’isolation intégrée.
Tout d’abord, comme son nom l’indique, l’isolation thermique par l’intérieur implique l’installation de matériaux isolations sur la surface interne des murs. Plus simple à effectuer et très efficace, il s’agit ici de la méthode la plus choisie. Néanmoins, une partie ou l’ensemble du bâtiment est inhabitable jusqu’à la fin des travaux.
Ensuite, l’isolation extérieure implique la mise en place de matériaux isolants sur la surface externe des murs du bâtiment. Cette méthode est plus difficile et implique généralement une modification de l’aspect externe du bâtiment. Une déclaration au niveau de la mairie peut alors être nécessaire.
Et enfin, comme vous pouvez vous en douter, avec l’isolation intégrée, l’isolant thermique est directement inclus dans le mur. Cette technique ne peut être utilisée que sur les constructions neuves.
Le sol : une partie qu’on néglige souvent
Même si la déperdition de chaleur par le sol est un peu plus faible (10 % seulement) qu’au niveau du mur et des toits, cela ne signifie pas pour autant qu’on doit laisser cette zone de côté. La technique d’isolation de cette partie du bâtiment implique notamment la mise en place de matériaux isolants sous une dalle simple ou au niveau du plafond du sous-sol.